mercredi 8 janvier 2014

Chronique n°5 : Huis Clos, Jean-Paul Sartre.


Synopsis : GARCIN : - Le bronze...
(Il le caresse.) Eh bien, voici le moment. Le bronze est là, je le contemple et je comprends que je suis en enfer. Je vous dis que tout était prévu. Ils avaient prévu que je me tiendrais devant cette cheminée, pressant ma main sur ce bronze, avec tous ces regards sur moi. Tous ces regards qui me mangent... (Il se retourne brusquement.) Ha ! vous n'êtes que deux ? Je vous croyais beaucoup plus nombreuses.
(Il rit.) Alors, c'est ça l'enfer. Je n'aurais jamais cru... Vous nous rappelez : le soufre, le bûcher, le gril ... Ah ! quelle plaisanterie. Pas besoin de grill : l'enfer, c'est les Autres.

Avis :

        Autant être sincère avec vous, j'ai horreur de la philosophie. J'ai réussi à avoir mon bac en ayant eu un neutre 10/20 en philo et je me demande encore comment. Au début de l'année, quand le prof nous a proposer des lectures personnels, j'étais pas plus enchantée que ça. Et j'ai donc choisi de prendre Huis Clos
        Sur la couverture on voit les 3 personnages de la pièce, Garçin, Inès et Estelle. Surement tirée d'une pièce jouée au théâtre, elle illustre bien la pièce par elle même.
        C'est une pièce de théâtre assez courte, elle comporte seulement 5 scènes, tenant sur un seul et unique acte. On y rencontre Garçin, un journaliste récemment décédé, qui atterrit en Enfer, bien vite suivi par Inès, une employée des Postes et d'Estelle une mondaine. Ils viennent bien évidemment de milieux sociaux différents, on de différant caractères, mais on tous fait une mauvaise action qui les a fait atterrir en Enfer. Il va donc falloir que ces trois protagonistes arrivent à vivre dans cette pièce en harmonie, et ainsi savoir ce qui a mené ces trois à l'Enfer. 
        La pièce est assez courte ( 95 pages ) et pourtant c'est le seul ouvrage philosophique que j'ai vraiment apprécier à lire. La vision de l'Enfer décrite par Sartre est assez ressemblante à ce que nous pouvons vivre en société, où nous devons vivre avec le regard que les gens nous portent. C'est une petite pièce, facile à lire, légère et en même temps, pleine de questions à portées philosophiques. 
        La fin n'est pas vraiment une fin, car comme ils sont en Enfer, et bien c'est pour l'éternité, et je n'ai pas très envie de vous spoiler le côté amusant de la pièce, alors je conclurais en disant que si vous devait choisir un livre philosophique pour le lycée et que vous n'avais pas envie de vous casser la tête avec du Bergson ou du Platon , choisissez cette pièce!

Note : 14/20

Citation favorite :

« On meurt toujours trop tôt - ou trop tard. Et cependant la vie est là, terminée [...]. Tu n'es rien d'autre que ta vie. »

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